L’âge du vin, sa température de service, sa décantation, son aération ou encore le plat avec lequel il va être associé sont autant de paramètres à prendre en compte avant d’ouvrir une bouteille de Bandol rosé afin d’être certain de ne pas commettre d’impairs. Après ou avant son ouverture, nous vous conseillons pour conserver un vin de Bandol.

Bouteille de vin blanc de Bandol

Tout savoir sur la dégustation des vins rosés de Bandol

La température de service d’un vin rosé AOP Bandol

Oubliez le tristement célèbre « rosé piscine » servis avec des glaçons ! Le rosé se sert généralement entre 8 et 10°C pour les rosés dits « d’apéritifs » et entre 10 et 12°C pour des rosés appelés « de table » ou encore « de gastronomie ».

En effet, un service plus froid mettra en valeur l’acidité et la fraicheur du rosé tandis qu’un service avec quelques degrés supplémentaires permettra cette fois-ci de souligner le gras et le volume en bouche.

Quand ouvrir une bouteille de vin rosé de Bandol ?

Pour répondre à cette question il faut d’abord déterminer à quelle catégorie appartient votre rosé : est un rosé d’apéritif (léger) ou un rosé de table (avec plus de structure) ? Le potentiel de garde d’un rosé va dépendre essentiellement de ce paramètre.

Pour déterminer s’il s’agit d’un vin rosé de table on peut s’intéresser : 

  • Aux cépages qui composent votre rosé. A Bandol, le cépage roi de l’appellation est le Mourvèdre, ce cépage est reconnu pour donner un potentiel de garde important aux vins et continuer d’évoluer positivement avec le temps. 
  • A sa méthode de vinification ainsi que son mode d’élevage : en effet un élevage partiel en fût de chêne peut laisser penser que ce rosé a été construit pour la garde en travaillant notamment les tanins.

Une fois que l’on sait si le rosé que l’on tient entre les mains est un rosé de table ou d’apéritif on peut ainsi mieux appréhender le meilleur moment pour l’ouvrir et le déguster. 

S’il s’agit d’un rosé de table, il peut être intéressant de l’ouvrir avec déjà quelques années d’élevage bouteille. Le vin aura gagné en équilibre et en complexité en évoluant vers des plus épicées et fruités, selon les millésimes et les vignerons. Les rosés de Bandol sont reconnus pour être des rosés « de gastronomie » ou « de table », pouvant accompagner un repas au même titre qu’un vin blanc ou rouge.

La décantation

De même que pour les vins blancs, il est très rare de décanter un vin rosé de Bandol car aucun dépôt ne se crée. Néanmoins, pour des rosés particulièrement vieux, il se peut qu’une décantation soit nécessaire. Il se peut qu’une décantation de votre vin de Bandol blanc soit également nécessaire si celui-ci a été entreposé dans un endroit particulièrement frais. En effet, l’acide tartrique présent naturellement dans le vin aura eu tendance à se cristalliser et à former un dépôt au fond de la bouteille

Dégustez nos vins rosés de Bandol

Avec quel plat j’accorde mon vin rosé de Bandol ?

Par sa fraîcheur en bouche, le Bandol rosé peut se boire seul, c’est LE vin de l’été par excellence. Mais il peut être agrémenté d’une planche de charcuterie, où son gras s’associera par opposition à l’acidité du vin ; mais aussi avec des produits de la mer

Pour un accord de renforcement, avec des notes de framboise ou de fruits exotiques, un Bandol rosé pourrait parfaitement se combiner avec une soupe froide de framboises, ou de fruits exotiques, relevée d’une pointe de menthe, pour apporter de la fraîcheur.

Si des arômes d’évolution se font sentir avec des notes d’épices douces : on peut imaginer déguster un rosé de Bandol avec un poisson grillé.

L’impact du millésime sur la dégustation

Comme pour les vins blancs ou les vins rosés, le millésime a un impact considérable sur le profil de votre vin rosé AOP Bandol. C’est pourquoi il est préconisé de se renseigner.

Vigne de raisin noir de Bandol

La dégustation d’un vin rosé AOP Bandol

La dégustation est divisée en plusieurs étapes faisant appel à différents sens : tout d’abord la vue avec l’appréciation visuelle du vin, puis l’odorat avec le 1er, le 2ème et le 3ème nez, et enfin le goût. 

La vue : le premier contact avec un vin sera toujours visuel, dans le cadre de la dégustation, le visuel permettra d’apprécier la couleur, l’intensité et la brillance d’un vin.

L’odorat : le 1ez nez est celui avant aération du vin dans le verre. Il est composé des molécules aromatiques les plus volatiles, car elles sont détectables sans aération, et sans agitation. Le 2ème nez est celui après aération (action d’agiter le vin dans le verre). Cette action encourage la libération de molécules moins volatiles que celles décelées au 1er nez ; il permet également d’imaginer l’évolution d’un vin dans le temps. Le 3ème nez est celui effectué une fois que le verre ait été vidé, les arômes présents dans le peu de vin restant pourront s’évaporer beaucoup plus facilement. Les molécules les moins volatiles pourront enfin être identifiées.

Le goût : décomposé en plusieurs étapes avec l’attaque, la rétro-olfaction, le milieu de bouche et enfin la longueur, cette étape vous permettra d’apprécier le vin dans tous ses aspects, mais surtout d’imaginer un contexte dans lequel vous aimeriez le boire : Quel plat aimeriez-vous accompagner avec ce vin ? Quelles personnes le partagerait avec vous ? 

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer l'expérience utilisateur.